
Des chercheurs américains viennent de décourvrir une nouvelle hormone qui régule l’apport en fer nécessaire à la production des hématies : l'érythroferrone. Cette hormone régule directement l'hepcidine qui elle même contrôle la quantité de fer absorbée dans l'alimentation est sa distibution dans l'organisme. Plus le niveau d’erythroferrone est élevée, plus l’hepcidine sera bloquée ce qui augmentera la quantité de fer disponible pour la production de globules rouges. Cette découverte pourrait conduire à l'élaboration de nouveaux traitements inhibant l’hepcidine.
SOURCE : Nature Genetics
Le diagnostic du diabète sucré s'appuyait jusqu'ici sur la mesure de la glycémie, soit à jeun (> 7 mmol/l), soit après deux heures dans le test de la tolérance orale au glucose (> 11,1 mmol/l).
Décidément, nous n'avons pas fini de parler de la vitamine D !
Nos confrères du JIM, nous apprenne en effet qu'une nouvelle étude sur le déficit en vitamine D chez l'enfant au Pays-Bas vient d'être publiée (Huibers MHW et coll.: Vitamin D deficiency among native Dutch and first- and second-generation non-Western immigrants. Eur J Pediatr 2014 ; 173 : 583-88.)
Le phénomène de pseudohyperkaliémie a été rapporté pour la première fois par Hartmann et al en 1955 (1,2) quiavaient notés certains cas d'hyperkaliémie sans aucune manifestation clinique ni aucune perturbation de l’électrocardiogramme. Les auteurs avaient conclu à une élévation de la kaliémie in-vitro faisant suite à une libération massive du potassium par les plaquettes, lors de thrombocytose, et ce durant la coagulation.Cette hypothèse a été pas la suite confirmée dans (3, 4, 5, 6, 7). Plusieurs années après, Nilson et al (8) découvrent que l'élévation des autres lignées cellulaires (autres que la lignée érythrocytaire) entrainaient elles aussi des des fausses hyperkaliemie qualifiées de pseudohyperkaliémies . En 1966, Bronson et al (9) décrivirent trois cas de LMC avec augmentation du potassium sérique. Ils conclurent à une pseudohyperkaliemie par lyse cellulaire. Lyse leucocytaire qui serait liée à la coagulation et entraînerait une élévation de la concentration du potassium dans le tube, phénomène qui n'était pas retrouvé si le dosage du potassium était réalisé sur plasma. Les années qui suivirent virent la publication de plusieurs articles venant étayer ces différentes hypothèses et ainsi renforcer les connaissances sur la pseudohyperkaliémie.
Comme nous vous l'avions annoncé précédemment, le mois de mars 2014 a été celui du lancement de l'étude du dosage des indications du dosage de la vitamine D par le SJBM !