Durant cet entretien nous avons détaillé nos propositions que vous trouverez ICI, ainsi que nos missions d'experts : prévention, dépistage, harmonisation des actes entre pharmaciens et médecins biologistes, entretiens spécialisés, prescription syndromique, implication dans l'expertise et les parcours de soins, dans l'épidémiologie et le ségur du numérique. 

Nous avons notamment insisté sur l'importance actuelle de notre maillage (privé et public), et la possibilité d'agir en amont des services d'urgences dans le cadre des soins non programmés et du futur service d'accès aux soins (SAS) avec réalisation d'une cartographie faisant figurer tous les laboratoires et leurs horaires, et notamment ceux avec examens urgents réalisés sur place. Une meilleure organisation permettrait de libérer une partie des services d'urgences, de supprimer certaines hospitalisations inutiles afin d'améliorer l'organisation du système, de faire des économies et de libérer nos collègues hospitaliers. 

Nous avons pointé le fait qu'une adaptation des procédures internes du Cofrac serait utile pour favoriser la mise en place d'automates d'urgence dans certains sites, puisqu'actuellement la mise en place d'examens urgents change la ligne de portée d'un site pré post en site analytique, ce qui n'encourage pas cette évolution.

Enfin nous avons beaucoup échangé sur les périmètres entre médecins et pharmaciens biologistes, et nous avons proposé d'inscrire notre profession au code de santé publique (CSP) dans le livre des professionnels et non celui des établissements. 

Et/ou de trouver les moyens d'harmoniser les actes réalisables entre médecins et pharmaciens biologistes.

Bien évidemment nous avons pointé les enjeux des négociations actuelles puisque nous ne pouvons pas améliorer le service s'il nous manque les ressources humaines et financières.

N'hésitez pas à nous faire remonter toute suggestion pour améliorer l'organisation de la biologie médicale française !