Avec les nouvelles recommandations HAS de 2020, les biologistes médicaux sont massivement impliqués puisqu’ils réalisent une grande partie des recherches HPV par PCR qui est devenue la technique majoritaire (réalisée de 30 à 65 ans versus 25 à 30 ans pour le frottis cytologique).
Notre objectif est d’utiliser toutes les énergies disponibles pour améliorer le dépistage et la prevention des pathologies liées à HPV et nous souhaitons que les biologistes médicaux soient inclus dans toutes les campagnes.
Les laboratoires et leur personnel ont de nombreux atouts :
- 5000 sites (secteur privé et public) en France, avec un nombre important de personnel
- Des médecins biologistes en capacité de réaliser les frottis dans presque tous les laboratoires de France
- Prise de RDV aisée, avec délais d’attente courts, même si un médecin n'est pas sur site
- Habitude prise des patients de venir au laboratoire en premier recours en période covid
- 500 000 patients par jour qui poussent la porte d'un laboratoire hors covid
- Connexion informatique des laboratoires avec MES et les CRCDC (centres régionaux de coordination du cancer du col) : en cours de travail avec l’Agence du Numérique en Santé (ANS) pour améliorer le tracing avec transmission des résultats consolidés et centralisés pour l'évolution de la surveillance et de la stratégie nationale de dépistage.
Ce que nous proposons pour fluidifier le système et améliorer dépistage et vaccination :
- Ajout des laboratoires sur la lettre de dépistage envoyée aux femmes de France (et non uniquement dans le dépliant), aux côtés des médecins généralistes, gynéco et sages-femmes
- Ajout des pharmaciens biologistes (+/- IDE à réfléchir) pour la réalisation des frottis cervico vaginaux : le prélèvement est actuellement autorisé mais qu'en vue de réalisation d'une PCR et non pas pour analyse cytologique en cas de positivité. C'est une situation ubuesque à modifier.
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