La vaccination dans les laboratoires de biologie médicale est possible depuis le 7 juillet pour le vaccin contre le SARS-CoV-2.

Elle a été élargie à la grippe depuis quelques jours.

Cependant, depuis la parution de ces textes, force est de constater que la vaccination se met en place timidement dans nos structures. Complexité dans l’organisation, demandes faibles et risque de gâcher des doses, réalisation des tests Covid toujours chronophage, mission peu rémunératrice et accordée tardivement... Il est pourtant essentiel de mettre le pied à l’étrier, pour ne pas décevoir ceux à qui nous l’avons demandé.

Plus qu’une mission de santé publique, l’autorisation de vaccination dans nos laboratoires dans le cadre de la crise sanitaire crée un précédent et nous offre de nouvelles perspectives en termes de médicalisation de la profession : vaccination pour de multiples pathologies (hier le covid, aujourd’hui la grippe, demain les hépatites ?) avec sensibilisation concomitante à ces pathologies, actes qui pourraient se réaliser dans le cadre de nos nouvelles missions d'expertise médicale et d’entretiens avec le patient. 

Pour le vaccin Covid, dans le cadre du rappel 3ème dose qui s’élargit, la vaccination de l’ensemble de nos équipes devient un motif suffisant pour le développer et pallier aux problèmes de gestion des flacons multidoses. Enfin, la logistique se simplifie avec le vaccin combiné covid/grippe en unidose.

En la généralisant, la vaccination rentrera dans les mœurs, auprès du grand public et des institutions, comme une des nombreuses missions des laboratoires de biologie médicale.