Nous sommes heureux d’avoir été à l'initiative d'une démarche collective pour l'amélioration du parcours de dépistage du cancer du col de l'utérus en France.

Ci-dessous vous trouverez une lettre de propositions concrètes transmise au Président de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Cette action est le fruit d'une mobilisation inédite de plus de 15 structures et sociétés savantes, incluant des biologistes médicaux, des médecins anatomopathologistes, des gynécologues, des sages-femmes, et des représentants de l'université et des patients.

L'objectif est clair : mettre fin aux 1000 décès annuels évitables et faire passer le taux de participation au dépistage de 60% à l'objectif national de 80%.

Les propositions clés portées à la HAS

Nos propositions, élaborées collectivement, visent à faire des biologistes médicaux de véritables acteurs de proximité au cœur de ce parcours de santé et en coordination avec nos collègues des autres professions :

• Dépistage de Proximité, proactif et systématique : Transformer chaque contact avec le système de santé en une opportunité de dépistage.
• L'outil d'éligibilité : Demander le déploiement urgent d'un module d'éligibilité national, simple et interopérable, permettant à tout professionnel de santé de repérer immédiatement unefemme non dépistée.
• Action au sein des LBM : Face à une femme non dépistée, le biologiste médical doit pouvoir proposer systématiquement le dépistage, réaliser un prélèvement cervico-utérin (PCU) sur place, ou fournir un kit d'auto-prélèvement (APV) si la patiente est réticente.
• Suivi structuré : Créer des filières locales et fluides pour garantir qu'une patiente HPV+ accède rapidement à la colposcopie et au suivi sans être perdue de vue.
• Piliers de la stratégie : Maintenir la vaccination comme prévention primaire la plus efficace à long terme.

Nous vous tiendrons informés des développements de cette démarche essentielle pour la santé publique et la reconnaissance de notre rôle en tant que Biologistes Médicaux.

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